Âge : à partir de 8 ans
Création du 18 au 20 mars 2014
Petit Écho de la Mode, Châtelaudren (22)
ELLE
LUI
Photos : Dominique Vérité
Mais qu’est-ce que la peur au fond, sinon au départ un signal de notre instinct animal devant le danger. Le problème avec l’humain, c’est qu’il a une imagination débordante. Nos peurs créées par un flux d’émotions, sont seulement des productions de notre propre esprit.
Boris Cyrulnik, psychologue
Deux personnages vivent à l’ombre de leurs peurs et nous livrent un fragment de leur histoire, un pan de leur intimité. Entre fantasme et réalité, ils nous confient des petits instants de vie. Comment livrent-ils bataille au quotidien avec ces petits riens, ces petites peurs qui puisent énergie et imaginaire. Faut-il craindre ses propres peurs ou au contraire jouer avec ?
Peur du tic-tac du réveil, de la montre, de l’horloge… qui évoque le temps qui passe, le coeur qui s’affole…
Peur d’être engloutie par l’orifice de la baignoire quand l’eau du bain se vide…
Peur du chuter…, d’oublier…
Peur du moindre changement,
Peur du chat noir qui passe,
Peur de l’invisible…
Peur du silence…
Peur de l’absence…
Peur des questions sans fin : que faire pour être sûr qu’on existe ?
La nuit a-t-elle des bords ?
Peur d’avoir peur…
À l’ombre de nos peurs, ce premier chapitre se construit sous la forme de deux solos.
Deux personnages traversent avec nous leurs peurs, la naissance de celles-ci,
ce qu’elles provoquent, ce qu’elles créent, les états, comportements qu’elles induisent.
Ils jouent avec, mènent des combats désespérés, les perdent à regret puis se délectent de les retrouver.
Les deux personnages n’ont aucun lien, ne se voient pas, ne dialoguent pas entre eux.
Dans la création À l’ombre de nos peurs, il s’agit pour le spectateur d’ouvrir une petite fenêtre, un oeilleton sur des peurs en train de se raconter, de se tisser. Pas de quête initiatique, pas de morale, pas de conclusion à trouver car…
… la peur ; l’émotion sans doute la plus importante, envahissante, ambiguë ; peut nous paralyser mais aussi participer à notre propre construction.
Peur du loup, peur de tout
Béatrice Copper-Royer
À chaque personnage, un espace précis.
Scénographie avec laquelle chacun fait corps ; scénographie dans laquelle chacun évolue.
Espace mental, symbolique, il ne représente pas leurs peurs ; il ne créé pas les peurs.
Ces scénographies ne représentent pas un lieu quotidien, au contraire abstraites elles jouent sur des contrastes, des images : dedans/dehors, le vide, le noir, la chute, espace ouvert, espace fermé.
Scénographie, costume, écriture, jeu : tout est créé pour être au plus près d’un objet théâtral quel que soit l’espace d’accueil. La scénographie de chaque pièce est conçue pour un espace de 2m50x2m50 au sol, une hauteur de 2m50 minimum. Autonomes et nomades, scénographiquement et techniquement légères, elles pourront se glisser et s’installer au plus près de chacun : salles polyvalentes, classes, bibliothèque, lieu du patrimoine ou tout autre espace non équipé…
Ces deux solos peuvent être présentés :
1. Sous forme déambulatoire
Les deux scénographies sont installées chacune dans un lieu précis. Ces deux lieux, espaces sont séparés l’un de l’autre ; ils accueillent à tour de rôle le public qui se déplace de l’un à l’autre. Cette configuration permet d’amener le public dans des lieux non équipés, autre que les salles de représentation classique. Elle permet également aux spectateurs d’être au plus près des personnages, de son monde intime. Elle induit enfin deux temps de représentation, deux rencontres différentes avec chaque personnage.
Jauge : 2 pièces présentées en déambulation, 120 personnes en tout public, 4 classes en scolaire. La totalité des 120 personnes est réunie dans un espace d’accueil. Puis le public est séparé en 2 groupes d’environ 60 personnes. Les 60 premiers spectateurs découvrent une pièce, les 60 autres l’autre pièce. À la fin de la représentation, le public retrouve l’espace d’accueil, se sépare à nouveau pour découvrir la seconde forme.
Durée : environ 1h20. Chaque pièce dure environ 30mn + le temps de déplacement de l’une à l’autre.
2. Sur plateau
Les deux scénographies, deux espaces sont disposés l’un à côté de l’autre ; les deux personnages se racontent l’un après l’autre.
Jauge : environ 150 personnes. Durée : environ 1h
Quelque soit la configuration choisie, une rencontre avec l’équipe, entre spectateurs est organisée. Une installation plastique accompagne les deux formes théâtrales. Un cabinet de curiositéS, meuble léger laqué noir, qui propose une installation autour des peurs, des fantasmes, des gri-gri. Objets, représentation plastique, textes, dessins ; ce cabinet de curiositéS sera le fruit de nos recherches au plateau, de notre processus de création et des rencontres menées sur plusieurs territoires, partenaires de la création.
Distribution
Écriture, mise en scène et scénographie : Laurance Henry
Assistant et lumière : Erik Mennesson
Accompagnement à la dramaturgie : Frédérique Mingant
Accompagnement chorégraphique : Pauline Maluski
Interprètes : Adèle Jayle, Nicolas Vial
Constructions : Ronan Ménard
Photos : Dominique Vérité
Costumes : Charlotte Pareja
Régisseurs : Cynthia Carpentier, Erik Mennesson
Coproductions et soutiens
Association de Développement Culturel des Côtes d’Armor – Itinéraires Bis (22), C.C. La Passerelle, Rixheim (68) ; Le Centre Culturel de la Ville Robert à Pordic (22) ; CDC Le Leff Communauté à Châtelaudren (22) ; C.D.C. de Moncontour (22) ; Le Domaine Départemental de la Roche Jagu à Ploezal (22) ; Le Trio…S à Inzinzac-Lochrist (56) ; Très Tôt Théâtre, scène conventionnée à Quimper (29) ; Agglomération Sud Pays Basque (64) ; le Centre d’animation de la Cité à Lausanne (Suisse) ; Théâtre du Champ au Roy à Guingamp (22) ; Théâtre Dunois, Paris (75)
a k entrepôt est conventionnée par la DRAC Bretagne (Ministère de la Culture et de la Communication), le Conseil Départemental des Côtes-d’Armor, la Communauté de Communes du Pays de Moncontour et soutenu par la Région Bretagne. Avec la participation de la Ville de Saint-Brieuc.